Retour | INTERVIEW de Marion, kinésithérapeute, par Momo |
Quel est en général le travail d'un kiné ?
Le kiné doit redonner à la personne les fonctions qu'il avait avant un accident, une
chirurgie, aussi bien les fonctions respiratoires, que les fonctions musculaires, les
fonctions articulaires, tout doit bien refonctionner au niveau du corps. Donc c'est très,
très vaste.
Dans quel lieu peut travailler un kiné ?
Le kiné peut travailler à l'hôpital, dans des cliniques, il peut travailler
dans des centres de rééducation et il peut travailler en libéral, donc avoir son propre
cabinet et être son propre patron.
Quelles études as-tu fait pour ce métier ?
Il faut passer un Bac et ensuite suivant les écoles, il y a des différences : soit on
passe un concours propre à chaque école directement après le Bac, ou alors on passe par
une année de médecine et ensuite un concours de médecine qui donne accès, suivant le
classement, soit à la fac de médecine, soit à l'école de kiné, ou à d'autres
filières. Après il y a trois ans d'école de kiné.
Pourquoi as-tu voulu être kiné ?
J'aimais bien la relation directe avec le patient, donc pouvoir passer du temps chaque
jour et puis aussi voir le patient évoluer dans le temps, donc le voir plusieurs
semaines, voire plusieurs mois, et constater des réels progrès et l'aider dans ses
difficultés, le voir avancer, par exemple le remettre à la marche.
Quels sont les inconvénients de ton travail ?
Il n'y en a pas beaucoup, si ce n'est revenir certains week-ends pour faire des gardes,
c'est pas toujours amusant. Sinon je trouve qu'il n'y a pas tellement d'inconvénients
propres au métier de kiné, pas pour l'instant mais ça ne fait que 6 ans que je
travaille, donc je n'ai peut-être pas encore fait le tour de tout, j'espère!
C'est un métier bien sympa alors!
Comment fais-tu quand les jeunes malades ne sont pas motivés pour se soigner ?
Quand ils ne sont pas motivés pour se soigner, je suis bien embêtée et j'essaye moi de
trouver tous les moyens pour les motiver pendant la séance kiné. Il y en a qui ont
besoin d'être " boustés ", il y en a qui ont besoin d'être plutôt "
portés ". Ca dépend de chacun et puis j'essaye aussi de voir avec le reste de
l'équipe pour faire un travail pour aller tous dans le même sens avec ce patient là,
essayer de trouver des biais communs pour l'aider, donc avec les autres rééducateurs ou
avec l'école, avec les psychologues, le médecin, etc., pour qu'on aille tous dans la
même direction, s'il y en a un qui a trouvé que quelque chose le motivait plus, on
essaye d'utiliser tous un peu le même élément, d'intégrer ça à la rééducation pour
l'aider à avancer.
Propos recueillis par Momo