Courageux et fiers                 Décembre 2001, LY Alexandre.




Je me réveille, couvert de bandage, qu'est-ce qui m'arrive
C'est face au miroir que je réalise
C'est à ce moment là que je me souviens
Je me rappelle d'avant quand la vie était bien.

Dans cette caisse à vitesse, qui fait peur au minettes
J'm'étais assoupi derrière sur la banquette
Mon frère, chauffeur, ne r'gardait pas le compteur
A droite, mon pote jouait le crâneur.

Boom, scratcher à 200 KM/h
Et c'est là que commence notre malheur
Vision limitée, par l'alcool ingurgité
Impossible d'éviter ce qui devait arriver.

Sirènes, lumières tous sont arrivés si vite
Qu'un submergé de panique a pris la fuite
Dans l'désespoir de me voir
J'ai fracassé le miroir.


J'aimerai faire partager, aux gens, qui ont galérer
Reconnus par le monde comme un fer à repassser
Un animal sorti tout droit de sa p'tite cage
Et qu'il faut tout de suite mettre à l'abattage.

Les regards effrayés, qui m'font, penser au passé
Marqué sur leurs yeux, le temps, à me faire soigner
Dans ce monde, l'égoisme, chacun pour sa peau
Et moi que dire, j'ai perdu ma peau.

Les flammes du mal, envahissent, tout mon corps
La cicatrice flambe, je'n'fais plus d'effort
Un nouveau départ, puis, un nouveau cauchemar
Le temps des barbares, et, j'en ai plus que marre.

Du jour au lendemain, je ne comprends rien
Ma vie a une fin, et c'est mon destin
Je cherche ma vie depuis la nuit des temps
Cette rage me guide, comme KEN le survivant.


Quand me vient à l'esprit, ces images pourries
Cette haine en vie, trahi, par nos amis
Besoin d'une lumière, cherchons là sur la terre
Alors mes frères, soyons courageux et fiers.

Seul le passé s'efface, affrontons la face
Pour qu'le respect, fasse, qu'on regagne nos faces
Apèsons la douleur, avec le rytme, qui bat au coeur
Oublions la peur, la sueur, combattons-en coeur.

Tout c'que nous perdrons, nos familles, le réanimeront
Car ce sont les seules, qui nous pardonneront
Derrière l'image, que nous donne cette rage
Concentrons nous, pour en faire bon usage.


Brisons la barrière, libèrons les goûts amères
Oublions l'enfer, mes frères, faisons ce qu'on a à faire.
Le décompte de la vie sur un rythme effreiné
Nous oblige à transformer toute minute en éternité.